
Le sport en Haïti est une activité qui unit les Haïtiens. Plus qu’une passion, c’est un mode de vie. Le désir de regarder, de commenter un match de football est tout aussi fort que celui de le pratiquer. Elle est la seule activité capable de paralyser toutes les institutions haïtiennes. Ainsi il n’est pas étonnant de voir des Haïtiens briller dans des disciplines sportives qui ne sont pourtant pas pratiquées dans leur pays comme le ski ou encore le polo.
Toutefois, s’il est vrai que le désir et la volonté ne manquent pas, les moyens font grandement défaut. Haïti participe régulièrement à des compétitions et a pris part jusque-là à 14 jeux olympiques d’été où elle a remporté deux médailles : une médaille de bronze en tir par équipe en 1924 et une d’argent gagnée par Sylvio Cator en saut en longueur en 1928. L’unique stade de football du pays a été baptisé en son honneur.
Depuis plus de 30 ans, des athlètes Haïtiens participent aux Jeux Olympiques, avec pour seul encadrement la volonté de représenter leur pays et le désir de gagner.
Il n’existe pas de politique sportive en Haïti. La majorité des écoles ne dispose pas des infrastructures nécessaires ou ne priorise pas le sport. C’est pourquoi, pendant les vacances d’été, les jeunes n’ont pas d’autre choix que d’improviser. La moindre parcelle de rue est transformée en terrain. Ils font des collectes de fonds pour acheter des équipements usagers et se servent de pierres ou de pn eus usagés pour délimiter les camps. Le terrain est souvent tracé avec un morceau de charbon ou de craie. Bref, en Haïti, l’envie de faire du sport l’emporte sur tous les obstacles.
Par Georges Harry Rouzier

ville du pays.





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